Yal Ayerdhal in Bifrost 118 - La fin de la guerre éternelle

Dans le Bifrost 118 il y a les rubriques habituelles. Critiques des nouveautés, scientifiction and so on. Il y a aussi un édito d'Olivier Girard qui rend un hommage appuyé et émouvant à Yal Ayerdhal , un grand de la SF française qui nous a quitté il y a dix ans et dont je me souviens de le gentillesse et de la capacité d'attention à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, appartenait à ce milieu qui était le sien et qui est le nôtre. Dans le Bifrost 118 , il y a   donc un gros dossier sur Yal Ayerdhal (qu'on appelait entre nous simplement Yal) . Un dossier sur l'homme actif et en colère qu'il était, de ses combats pour le droit des auteurs à son militantisme intelligent (il y en a) . Dans le  Bifrost 118  il y a aussi une plaisante nouvelle de Yal Ayerdhal,  Scintillements . Il y raconte comment finit la "guerre éternelle" entre deux civilisations galactiques qui n'auront jamais pu communiquer. Dans un écho déformé de Lem ou d'Haldema...

Rock et culture


Un mot bref.
J'ai parlé il y a peu de l'excellent groupe hollandais Mecano qui, tel le Phenix, renaquit récemment de ses cendres. Je viens de recevoir leur nouvel album "Those revolutionary days", commandé sur Internet (je ne crois pas qu'il soit distribué en France), accompagné d'un mot manuscrit très aimable de Dirk Polak (j'apprécie l'attention à sa juste valeur).
On a toujours une petite crainte lorsqu'on achète de le nouvel album d'un groupe qui n'en a pas fait depuis des années. Quid novi sub sole ? Redite fatiguée ou pas ? Verdict : l'album est absolument excellent, peut-être meilleur que les productions plus anciennes car plus mature. Ce que Mecano a un peu perdu en énergie il l'a gagné en profondeur. La musique est moins rock, plus symphonique ; la voix de Dirk Polak est toujours grave et profonde mais il a acquis une lenteur bouddhiste dans l'élocution (il évoque parfois le Léonard Cohen de "I'm your man") du meilleur aloi ; les textes sont toujours poétiques et engagés et c'est ce qui fait la différence : Mecano sort des LP de poésie illustrée en musique comme d'autres publient des recueils de poésie illustrée.
Je conseille vivement la commande (album : 20 € + port, plaisir qu'on prend lorsqu'on vous dit : "toi tu aimes Mecano !?! (sous-entendu l'espagnol)" et que c'est l'occasion de faire un peu d'histoire du la musique indé : ça n'a pas de prix).
Those revolutionary days, Mecano

PS : On peut écouter le LP en lisant Serpentine, ça se marie à merveille.

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