The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

Rock et culture


Un mot bref.
J'ai parlé il y a peu de l'excellent groupe hollandais Mecano qui, tel le Phenix, renaquit récemment de ses cendres. Je viens de recevoir leur nouvel album "Those revolutionary days", commandé sur Internet (je ne crois pas qu'il soit distribué en France), accompagné d'un mot manuscrit très aimable de Dirk Polak (j'apprécie l'attention à sa juste valeur).
On a toujours une petite crainte lorsqu'on achète de le nouvel album d'un groupe qui n'en a pas fait depuis des années. Quid novi sub sole ? Redite fatiguée ou pas ? Verdict : l'album est absolument excellent, peut-être meilleur que les productions plus anciennes car plus mature. Ce que Mecano a un peu perdu en énergie il l'a gagné en profondeur. La musique est moins rock, plus symphonique ; la voix de Dirk Polak est toujours grave et profonde mais il a acquis une lenteur bouddhiste dans l'élocution (il évoque parfois le Léonard Cohen de "I'm your man") du meilleur aloi ; les textes sont toujours poétiques et engagés et c'est ce qui fait la différence : Mecano sort des LP de poésie illustrée en musique comme d'autres publient des recueils de poésie illustrée.
Je conseille vivement la commande (album : 20 € + port, plaisir qu'on prend lorsqu'on vous dit : "toi tu aimes Mecano !?! (sous-entendu l'espagnol)" et que c'est l'occasion de faire un peu d'histoire du la musique indé : ça n'a pas de prix).
Those revolutionary days, Mecano

PS : On peut écouter le LP en lisant Serpentine, ça se marie à merveille.

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