The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

Mecano pas pour les nuls


Pour le grand public, Mecano est ce groupe espagnol sans intérêt qui chanta "Hijo..." en 84 si mes souvenirs sont bons.

Mais Mecano ce n'est pas ça. C'est un groupe post-punk formé en Hollande en 79 par Dirk Polak. Le projet de Dirk Polak était de concevoir un concept artistique global, incluant musique, peinture, sculpture. Production chaotique d'albums et de mini-albums alternent avec des concerts, des expositions et des performances. La musique de Mecano est un mix d'énergie rock et d'expérimentation électronique. Mecano est le seul groupe à l'époque à jouer de l'accordéon sur scène sans donner l'impression d'être au balajo. L'utilisation du flanger (un effet que j'apprécie beaucoup) est massive. Dirk Polak chante en anglais, en français, en russe les textes poétiques qu'il écrit (influencé par André Breton ou Paul Eluard) et adapte, dans le dantesque "Untitled", un poème de Maïakovsky, le chef de file du futurisme russe. L'ambiance visuelle du groupe est d'ailleurs strictement dérivée du futurisme. Split au début des années 80. Tout ce qu'ils ont fait à l'époque est aujourd'hui introuvable et collector mais l'assassinat de son ami le réalisateur Theo Van Gogh a décidé Polak à retourner en studio pour enregistrer une chanson qui lui est dédiée et qui est incluse dans le nouvel album "Those revolutionary days". Enjoy !



Those revolutionary days, Mecano

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