The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

Les voies du Seigneur sont impénétrables


On sait que j'ai une grande admiration pour l'écriture d'Alain Ayroles, le scénariste de la série "De cape et de crocs". Voici sa nouvelle réussite. Dans la série "7", cycle de one-shots de qualité inégale mettant en scène à chaque fois 7 personnages vivant une aventure épique, ces "Sept missionnaires" sont incontestablement les meilleurs.
L'album raconte comment 7 missionnaires triés sur le volet vont tenter d'évangéliser une tribu viking. Le dessin est réaliste et agréable, très bien mis en couleur. Le scénario d'Ayroles, bien qu'un poil prévisible, est excellent. Les situations sont drolissimes, les personnages, archétypaux, hilarants car outrés, les dialogues (ici encore le point fort d'Ayroles) expriment des psychologies obsessionnelles comme on peut en trouver chez les Monty Python.
Au final cette lecture, rabelaisienne, est un vrai plaisir, et mon seul regret est que l'album ne fasse pas deux fois plus de pages car la compagnie de ces 7 missionnaires est particulièrement plaisante.
Sept missionnaires, Ayroles et Critone

Commentaires

Anonyme a dit…
Sans aucun doute le meilleur de la collection pour le moment.