The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

L'histoire secrète


Une BD bienvenue qui va enfin réconcilier les conspirationnistes et les socialistes jauressiens (admettez que c'était pas évident).
L'action se déroule en 1913 alors que la Grande Guerre commence à pointer le bout de son vilain nez et elle met en vedette un génie du mal "Tanatos", qui évoque irrésistiblement Fantomas par son art du déguisement et sa centralité criminelle, qui souhaite ardemment qu'une guerre éclate pour en tirer un immense profit financier. Pour cela il doit marginaliser les pacifistes, dont Jaurès qui est l'un des héros de la BD, à l'aide d'une monstrueuse conspiration (quelle emphase !), et il ne reculera devant aucune infamie ni aucune atrocité.
Convard et Delitte, qui avaient réalisé la série du "Triangle Secret", sont décidément à l'aise dans l'uchronie et l'histoire parallèle. Tant mieux pour moi qui adore ce style. Si vous êtes aussi amateur, vous pouvez aussi lire l'excellent "Les puissances de l'invisible" de Tim Powers.
Tanatos t. 1, Convard et Delitte

Commentaires

Anonyme a dit…
TANATOS, c'est FANTOMAS... l'esprit et tous les éléments des romans Fantômas sont réunis... PLAGIAT aurait donc été un bon nom pour le "Fantômas" de Convard et Delitte... bravo les artistes!!!
Gromovar a dit…
Que le vil qui a écrit ça sur les bons Convard et Delitte se dénonce !