The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

Control


Juste deux mots.
Je sors de "Control" et j'en sors abasourdi. Pour tout fan de Joy Division (et j'en suis un grand) ce film est un pélerinage. Mais il est visible avec profit par tout un chacun. Esthétique et glacé il conte la légende noire de Ian Curtis, le chanteur mythique du groupe qui a fondé la cold wave. Poète noir, épileptique, déchiré entre amour et loyauté, il mourra à 23 ans. Evidemment pas de mort naturelle.
Ce film est un gros coup de poing dans la gueule. Fait assez rare, toute la salle a attendu la fin du générique pour se lever et partir. Le retour au réel n'est que progressif.
Allez le voir! Ne le voyez pas en vidéo !
Control, Anton Corbijn

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