The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

Hashishin


Une BD ou, comme disent les américains pour faire riche (et accessoirement créer un champ légitime de production culturelle, dommage que Bourdieu ne voit pas ça), une graphic novel. La différence entre les deux, à la louche, c'est qu'une BD c'est quelconque et une graphic novel c'est bien. On peut lire des graphic novel ET Télérama.
Ceci dit Persepolis est une oeuvre de grande qualité. Traitée en noir et blanc avec un trait dépouillé et naïvement réaliste l'intégrale est un énorme pavé de plus de 300 pages, passionnant de bout en bout. Dans cette autobiographie, la révolution islamiste en Iran est vue à travers les yeux d'une petite fille qui grandit dans les premières années du nouveau régime. Cette petite fille rebelle devra quitter l'Iran pour pouvoir s'épanouir, puis y reviendra, avant de repartir définitivement tant la vie en Iran est étouffante.
Chronique de la vie quotidienne dans une dictature, Persepolis est instructif et émouvant. Il nous remet en mémoire des évènements de notre histoire contemporaine trop vite oubliés. Je le recommande.
Grand merci à mon Isabelle qui a eu l'idée de m'offrir ce livre.
Persepolis, Marjane Satrapi

Commentaires

APL a dit…
Yes et le film est magnifique.
Très bonne idée le pilomètre.
Yasmina Reza n'est pas dessus, je ne comprends pas pourquoi.
Bonne rentrée: comme de coutume à G.B. nous ne voyons les élèves que la semaine prochaine.
Gromovar a dit…
Le Yasmina Réza je n'y ai pas pensé. Etrange, non ?
Profitez de vos derniers jours de calme. Moi ça s'est achevé ce matin.