Eric LaRocca - As-tu mérité tes yeux ?

Agnes Petrella est une jeune américaine un peu dans la dèche. Elle est lesbienne aussi, ce qui ne change pas grand chose à l'histoire au début alors que « dans la dèche » en est le point de départ. En ce 26 mai 2000, Agnes, qui a besoin de 250$ pour payer son loyer du mois, poste sur un forum queer une annonce pour mettre en vente un épluche-pomme vieux de plus d'un siècle. Contrairement à ce qui se pratique habituellement, elle a composé pour ce faire un message de presque quatre pages dans lequel elle explique avec force détails à quel point cet épluche-pomme est un élément important de son histoire familiale et donc à quel point aussi il lui est pénible de s'en séparer. Nécessité faisant loi elle s'y est finalement décidée mais, dit-elle, elle ne consentira à vendre l'objet qu'à un collectionneur sérieux (!). Deux jours plus tard, après quelques réponses insultantes, Agnes en reçoit une intéressante d'une certaine Zoe Cross qui dit être intéressée et prêt...

L'économie pour les comiques




Freakonomics c'est drôle.
Un économistes américain et un journaliste appliquent les méthodes (en particulier d'analyse statistique) de l'économie à tout un tas de domaines complètement abscons. Ils répondent ainsi de manière rigoureuse à des questions telles que : "Pourquoi les dealers vivent-ils chez leur mère ?", "D'où vient la baisse du taux de criminalité ?", "Comment prouver que les profs falsifient les résultats des évaluations nationales de leurs élèves ?", "Comment travaillent les agents immobiliers ?", "Comment fonctionne le marché des prénoms ?", etc...
Une approche amusante de la méthode économique pour ceux que les champs d'investigation traditionnels de l'économie rebute (il parait qu'il y en a).
Freakonomics, Steven D. Levitt

Commentaires

APL a dit…
Et donc, pourquoi les dealers vivent-ils chez leur mère? Cette pratique du teasing est intolérable!
Mon hypothèse: ils évitent de déclarer un loyer et donc des revenus injustifiables?
Gromovar a dit…
Ils vivent chez leur mère parce qu'ils sont pauvres. Les dealers de rue sont les employés non qualifiés d'une économie qui fonctionne un peu comme un vaste réseau de franchisage. Pourquoi alors accpetent-ils de faire un travail mal payé et très dangereux ? Parce que c'est un billet d'entrée pour participer à une compétition qui a pour prix final la possiblité de devenir un chef de gang local. Levitt fait une analogie particulièrement intéressante avec les employés de base de McDo, qui peuvent progresser s'ils acceptent de rester longtemps dans le jeu et qu'ils ont un peu de chance et de talent.