Publié par
Gromovar
le
- Obtenir le lien
- X
- Autres applications
"La horde" est un roman fantastique de Sibylle Grimbert, plus connue pour ses romans de blanche.
On y voit Ganaël, un démon, prendre possession d'une fillette de 10 ans, Laure. Dans le huis-clos du village de vacances où elle est avec ses parents, Ganaël ouvre Laure à des possibilités nouvelles, à une immoralité qui lui procurera plaisir, pouvoir, ou au moins autonomie, suivant ce qu'elle en fera. Mais, trop ambigu dans son rapport aux humains, Ganaël verra l'élève dépasser le maitre.
Avec ce roman ouvertement Imaginaire, Grimbert interroge, comme dans ses autres œuvres, les questions du pouvoir, du libre-arbitre, ou du déterminisme. Elle le fait dans un style dense, n'hésite pas à briser un quasi-tabou littéraire, et livre certaines réflexions bien vues sur les relations entre les gens, au-delà des jeux sociaux.
"La horde" plaira aux lecteurs de blanche souhaitant s'initier aux récits d'Imaginaire. Il est sans doute trop léger pour les amateurs avertis. Que ces derniers sachent néanmoins que Ganaël est plutôt plaisant, aussi cynique et caustique qu'un démon d'In Nomine Satanis.
La horde, Sibylle Grimbert
On y voit Ganaël, un démon, prendre possession d'une fillette de 10 ans, Laure. Dans le huis-clos du village de vacances où elle est avec ses parents, Ganaël ouvre Laure à des possibilités nouvelles, à une immoralité qui lui procurera plaisir, pouvoir, ou au moins autonomie, suivant ce qu'elle en fera. Mais, trop ambigu dans son rapport aux humains, Ganaël verra l'élève dépasser le maitre.
Avec ce roman ouvertement Imaginaire, Grimbert interroge, comme dans ses autres œuvres, les questions du pouvoir, du libre-arbitre, ou du déterminisme. Elle le fait dans un style dense, n'hésite pas à briser un quasi-tabou littéraire, et livre certaines réflexions bien vues sur les relations entre les gens, au-delà des jeux sociaux.
"La horde" plaira aux lecteurs de blanche souhaitant s'initier aux récits d'Imaginaire. Il est sans doute trop léger pour les amateurs avertis. Que ces derniers sachent néanmoins que Ganaël est plutôt plaisant, aussi cynique et caustique qu'un démon d'In Nomine Satanis.
La horde, Sibylle Grimbert
Commentaires