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Un pont sur la brume" est une bien jolie novella de la trop rarement traduite Kij Johnson (
même si on peut lire sa superbe Magie des renards gratuitement jusqu'à fin août). Lisible à plusieurs niveaux, elle raconte les bouleversements qu’entraine l'emprise d'un homme sur la nature, sur la société, et finalement sur lui-même.
The man who bridged the mist (titre VO) c'est l'histoire d'une responsabilisation de l'hubris là où
The man who would be king, de Kipling, en était la libération.
Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le
Bifrost n° 84, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).
Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout :
Kit Meinem d’Atyar est peut-être le plus doué des architectes de l’Empire. Peut-être… et tant mieux. Car il lui faudra convoquer toutes ses compétences, l’ensemble de son savoir pour mener à bien la plus fabuleuse qui soit, l’œuvre d’une vie: un pont sur le fleuve de brume qui de tout temps a coupé l’Empire en deux. Un ouvrage d’art de quatre cent mètres au-dessus de l’incommensurable, cette brume mortelle, insondable, corrosive et peuplée par les Géants, des créatures indicibles dont on ne sait qu’une chose : leur extrême dangerosité…
Par-delà le pont… l’abîme, et pour Kit une aventure humaine exceptionnelle.
Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :
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