Le mensonge suffit - Christopher Bouix

* AVANT-PREMIERE : SORTIE EN AVRIL, UNE REDIFFUSION AURA LIEU * France, futur proche. Ethan Chanseuil est marié et père de trois enfants. Il est au chômage depuis trois ans. Il est référencé comme citoyen-utilisateur numéro 620.519.367-78. Sa valeur nette d’existence est estimée à 53611 crédits. Pas fameux ! Ce soir il est conduit ligoté, bâillonné, cagoulé sur une scène inconnue. Face à lui se trouve Milo, une IA incarnée dans un corps humanoïde. Des centaines de millions de métaspectateurices les observent virtuellement à travers leurs yeux connectés. Le spectacle – car c'en est un – va durer deux heures, deux heures à l'issue desquelles les spectateurs virtuels devront voter pour ou contre la culpabilité d'Ethan dans le meurtre de son beau-père. L'article L111-1 du Code de l’organisation judiciaire dispose que « Les juridictions judiciaires rendent leurs décisions au nom du peuple français » . Christopher Bouix pousse la chose à son extrême en transformant l'aud...

Ni sex ni violence : passer au large

The Exploited, ce groupe punk pour lequel j'ai une tendresse particulière, a une chanson vraiment pas fameuse intitulée Sex and Violence. En voici les paroles :

Sex and Violence. Sex and Violence
Sex and Violence. Sex and Violence
Sex and Violence. Sex and Violence
Sex and Violence. Sex and Violence

Sex and Violence. Sex and Violence
Sex and Violence. Sex and Violence
Sex and Violence. Sex and Violence
Sex and Violence. Sex and Violence

Sex...Ha Ha Ha! (Sex and Violence)
Sex!! I love sex I love all them sex all them sex
Sex! Ha Ha!!

Sex and Violence. Sex and Violence
Sex and Violence. Sex and Violence
Sex and Violence. Sex and Violence
Sex and Violence. Sex and Violence


Glénat publie un album réunissant 5 comics de Jimmy Palmiotti, Justin Gray, et quelques dessinateurs, intitulé "Sex and Violence", dont je vous laisse deviner le thème. Et bien ce n'est pas meilleur.

5 histoires courtes et guère passionantes, la seule qui émeut un peu par la solitude qu'elle suggère est celle qui est dessinée comme un cartoon érotique pour jeunes garçons pubères avides de scènes lesbiennes, c'est dire !


Je copie ci-dessous la 4ème au cas où ça intéresserait quelqu'un (un petit frère voulant voir des filles nues pour fêter sa moustache toute neuve par exemple) :

Avec "Sex and Violence", plongez dans un torrent de stupre et de fougue à travers cinq histoires indépendantes mais partageant des thèmes communs (stupre et fougue !!! ça va être bien).

Au menu : la quête de vengeance d'un grand-père à travers la communauté du porno à Portland Oregon ; la fascination obsessionnelle d'une femme-flic de la police de New York pour un couple lesbien ; une rivalité malsaine entre une mère et sa fille aussi séduisantes l'une que l'autre ; l'histoire d'une unité spéciale de l'Armée rouge pendant la seconde guerre mondiale ; et le bilan d'un assassin sur les choix violents et meurtriers qu'il a fait dans sa jeunesse et qui ont changé sa vie pour toujours (pourquoi pas ?).

Et c'est là que ça devient drôle :

Fin de la 4ème : cinq visions de ces thèmes, sexe et violence, qui fascinent et dérangent l'humanité depuis toujours, pour un ouvrage sans concessions à réserver à un public averti.

Ben ma foi, ils n'ont pas du voir grand chose dans leur vie chez Glénat. Du sexe peu sexuel, de la violence peu violente, des histoires brèves, linéaires, prévisibles, des graphismes entre le peu engageant et l'imposible à assumer décemment, rien ne sauve ce navrant ouvrage du naufrage ni son lecteur d'un profond ennui. Un comble pour un album qui promettait Sexe et Violence. Je m'en vais relire Justine ou les Malheurs de la Vertu.

Sex and Violence, Palmiotti, Gray, and all.

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