The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

L'arme noire


Suite du très bon western fantastique « The sixth gun ».

Faisons bref car j’ai déjà décrit la chose.

Dans ces tomes 3 et 4, le lecteur avance dans la connaissance des motivations et surtout du passé des personnages, ce passé qui les a conduit, étape par étape, à lutter aujourd’hui pour sauver la Création d’une utilisation des armes noires. Epreuves ou trahisons, bien des choses sont enfouis dans le passé des protagonistes de l’histoire.

Fantômes, mages noirs, devins, momie animée, organisations secrètes, sceau à briser, arbre aux pendus, ville dégénérée aux habitants physiquement corrompus, tortures digne de l’Inquisition, et une veuve folle de vengeance, on trouve tout dans ces deux tomes, même une main de gloire. Sans oublier, western oblige, une attaque de train, des chevauchées, d’énormes gunfights, des verres descendus dans des saloons, des sudistes esclavagistes, et j’en oublie.

Il y a aussi ce sixième revolver, magique, qui a traversé les siècles sous diverses formes, pourrait faire reset sur le monde, tente de contrôler son possesseur, et me rappelle de plus en plus une certaine Stormbringer.

Toujours rapide, brutale, puissante, la narration happe le lecteur et ne le lâche plus jusqu’à la dernière planche. L’un des chapitres est, tour de force réussi, entièrement dépourvu de dialogues, décrivant de l’action pure par les postures des personnages et les choix de cadrage. Du beau boulot. Ce n’est guère profond, mais c’est du vrai bon speed.

On notera un changement de dessinateur pour le dernier chapitre.


A suivre…

The sixth gun t 3 et 4, Bunn, Hurtt, Crabtree

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