Daryl Gregory : I’m Not Disappointed Just Mad AKA The Heaviest Couch in the Known Universe

Conseil aux nouveaux auteurs : Faites attention quand vous plaisantez en ligne. Imaginez, vous faites une blague sur l’écriture d’une histoire ridicule, quelque chose que vous n'écririez jamais ; ce n'est qu'une bonne blague jusqu’à ce qu’un éditeur en entende parler et vous demande d’écrire cette histoire. Il y a quelques années, sur un site, je disais à quel point Iain Banks était mon écrivain préféré mais que si je devais écrire un space opera, ce serait sur deux fumeurs défoncés qui manquent la guerre interstellaire parce qu’ils essaient de déplacer un canapé d’un bout à l’autre de la ville. Jonathan Strahan est alors intervenu et a dit : Je publierais ça. Ha ha ! Très drôle. Il a alors ajouté : Non, vraiment. Plus tard, on s’est croisés à une convention, et il m’a dit : Alors, cette histoire façon Iain Banks ? Et voilà, c'est fait ! Je sais, c’est une histoire absurde, mais en ces temps sombres... Sachez juste qu’elle a été écrite avec beaucoup d’amour et d’admir

La maison des derviches


Sortie sous une très belle couverture (et souvent en rayon blanche, attention, les libraires sont parfois décontenancés par l'objet et ne parviennent pas à associer derviches, Istanbul et nouvelles technologies) de "La maison des derviches", du conteur SF épique Ian McDonald. Il est chroniqué ici depuis un an. Je le recommandais fortement quand il n'existait qu'en VO, je ne peux pas faire moins pour la VF.

La maison des derviches, Ian McDonald

Commentaires

Efelle a dit…
Et je le lirai comme précisé sans doute dans ton article sur la VO mais j'ai la flemme d'aller vérifier.
Gromovar a dit…
Pourtant, l'oisiveté est la mère de tous les vices.
Lorhkan a dit…
Je le lirai, sans aucun doute.
Et j'en attends beaucoup, tant j'ai été époustouflé par "Le fleuve des dieux".
Gromovar a dit…
Imho, c'et mieux que Le fleuve des dieux.
Gilles Dumay a dit…
Si on permet à l'éditeur de donner son avis...
Ces deux livres ont beaucoup en commun, un pays peu traité en science-fiction, le destin emmêlé de plusieurs personnages, mais ils nous parlent différemment. Le Fleuve des dieux nous invitait à découvrir l'Inde par le prisme déformant d'un futur assez éloigné, 50 ans. La Maison des derviches, situé demain ou presque (dans quinze ans) est un roman qui parle à l'européen et qui lui montre qu'un changement de barycentre de l'Europe est peut-être ce qui peut lui arriver de mieux, en tout cas ce n'est pas la fin du monde, ou la fin d'une civilisation.
La Maison des derviches est plus maîtrisé (notamment au niveau du scénario), plus resserré, on souffre moins du côté soupe d'idées, trente à la page, il y a moins de termes étrangers dans la prose qui coule mieux (La maison ocule mieux que le Fleuve, tout va bien). J'aime beaucoup les deux, Le Fleuve des Dieux touche le lecteur de SF que je suis, La Maison des derviches me touche en tant qu'européen qui n'a jamais mis les pieds en Turquie et le regrette.
Lorhkan a dit…
Vendu !
Il ne reste plus qu'à l'acheter maintenant...

Merci Gilles ! ;)
Gromovar a dit…
@ Gilles = Globalement d'accord avec toi. Et j'aime les deux mais j'ai pris plus de plaisir aux Derviches.
Gilles Dumay a dit…
By the way, is not the good cover...
Gromovar a dit…
On m'aurait menti ?