The Butcher of the Forest - Premee Mohamed

Il y a des années de ça, quelqu'un disait dans une interview : « Les Blancs nous emmerdent avec leurs problèmes » . C'était Jean-Paul Goude ou Jean-Baptiste Mondino – je ne sais plus lequel – et il parlait, si mes souvenirs sont bons, des clips de Talking Heads ou de Laurie Anderson. Tu vois, lecteur, que je source avec grande qualité cette brève chronique. Que celle de ces deux personnes qui s'est vraiment exprimé sache que, dorénavant, c’est à peu près tout le monde qui nous emmerde avec ses problèmes. Démarrer ainsi la chronique de The Butcher of the Forest , novella fantastique de Premee Mohamed, te permet de subodorer, sagace lecteur, que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Détaillons un peu plus. Temps et lieu indéterminé. Espace-temps des contes. Veris est une femme d'une quarantaine d'années qui vit dans un petit village, au cœur d'une région conquise par un tyran (oui, c'est son seul nom dans le texte) après une guerre et des massacres innommabl...

Un labyrinthe




Je commence à vraiment apprécier José Carlos Somoza. Après "La théorie des cordes", ouvrage terrifiant dans le monde de la physique théorique, je lis "La caverne des Idées" et je suis encore séduit.
On part sur une base de policier historique. Un meurtre est commis dans l'Athènes de l'Académie, et une sorte d'enquéteur se met en quète de la vérité des évènements, à la demande du mentor du jeune homme assassiné. Jusque là, rien que de très classique. Mais, rapidement, le "traducteur" du livre que nous sommes en train de lire intervient par des notes de bas de page, de plus en plus nombreuses et longues, et semble indiquer que le roman que nous lisons contient plus que ce qui est immédiatement visible. Au fil de la lecture l'interrogation sur le statut du texte devient largement aussi prégnante que celle sur la cause et l'auteur du (puis des) assassinat. Texte original, texte traduit, notes, se répondent et emmèlent un écheveau qui intrigue tant qu'il pousse à lire le plus vite possible. Un bel exercice littéraire.
La caverne des idées, José Carlos Somoza

Commentaires

Escrocgriffe a dit…
Le procédé est original ! Je note ;)
Gromovar a dit…
Très bon livre. Fonce.